Accueil > Actualités > Bac+ 2, bac + 3 L'autre chemin vers la réussite...( CAHIER DU MONDE N°22106)
Retour
Actualités

Bac+ 2, bac + 3 L'autre chemin vers la réussite...( CAHIER DU MONDE N°22106)

BTS, DUT , licences pro , bachelor ... Certaines formations courtes affichent de très bons taux d'insertion professionnelle.

 

Et l 'ouverture internationale de ces cursus constitue un atout supplémentaire des formations de niveau master , à l'université comme dans les grandes écoles, occupent depuis longtemps le devant de la scène. Pour nombre d'étudiants, décrocher un diplôme à bac +5 constitue le but ultime, le couronnementd ' un parcours réussi et le sésame pour accéder à l'emploi. Mais l'hégémonie des filières longues semble se fissurer. Des formations dites « courtes » peuvent, elles aussi, offrir une bonne insertion . Le succès des licences pro et l'irruption récente du bachelor montrent que les choses évoluent.
Deux facteurs, notamment, peuvent jouer.
D'abord , la crise : la montée du chômage pousse les étudiants à se préoccuper davantage des débouchés à l'issue de leur cursus. Et à se tourner vers les filières qui assurent un emploi. Or, dans ce domaine, certaines formations courtes affichent des performances très honorables. Selon la dernière enquête du ministère de l' éducation, 92 %% des titulaires d'une licence pro ont un emploi trente mois après leur diplôme. Pour les diplômes univdeerstietacihrneoslogie (DUT) , le taux est de 88 %%.
«Les entreprises ont toujours eu d ' importants
besoins de compétences à bac +2 et à bac +3. Certains
métiers sont en pénurie , observe Sophie Lengrand-
Jacoulet , directrice de l' IUT d Aix-Marseille , l ' un des
plus importants de France , avec ses 5600
étudianrtéspartis dans 23 départements . Pour nos
licencespro , dans le tertiaire comme dans l ' industrie ,
le taux d ' insertion oscille entre %%et %% dès la
sortie . Ce sont des profils très appréciés des
recru.te»uMrsême constat pour Frédéric Toumazet ,
vice-président à l ' université
Pari:s«-ENsott-rMe aronfefr-ela-tVrèasllélaerge de licences pro répond
bien aux attentes des employeurs . Nos diplômés
sont très demandés parles entreprises . »
La crise incite aussi les familles à se poser la
questdioun coût des études . Et à arbitrer en faveur de
filières courtes , moins onéreuses . Un choix qui
permet de gagner aussi sur un autre tableau : le
jeune est rémunéré une ou deux années (voire
trois) plus tôt qu' avec un master . Au final , la
différenecset loin d ' être négligeable.
Autre facteur d ' évolution , l' ouverture
intern.aNtoiomnbarlee d ' étudiants observent la façon dont
s' organisent les études à l'
étranger , notamment
dans les pays anglo-saxons . Ils constatent que
beaucoup de jeunes y entrent dans la vie active
avec un bachelor (l'
équivalent d ' une licence , mais
avec un contenu plus « pratique » qu' en France) ,
quitte à reprendre ensuite leurs études . Ce modèle
fait son chemin dans l ' Hexagone . Car la
pers,paepcrtèivse le bac , de s' engager dans un cursus de
cinq ou six ans , sans accès assuré à un emploi ,
décourage nombre de jeunes , même brillants . «
Beaucporuépfèrent se fixer un objectif moins lointain ,
quitte à prolonger après une première étape à
bac +3» , note Denis Boissin , directeur des
bachedleorSskema Business School . Bien sûr , certains
voient dans ces formations courtes un moyen de
contourner les classes préparatoires . Les deux
stratéginees sont pas incompatibles.
En conséquence , nombre de responsables
académiqruéeflséchissent au développement de
formationscourtes . La Conférence des grandes
écoalemsonté un groupe de travail sur la question.
« Les entreprises manquent de cadres de niveau
intermédiaire, constate Arnaud Poitou , directeur de
Centrale-Nantes et responsable de ce groupe .
Commerénptondre à ce besoin ? Faut-il former , par
exemple , des assistants ingénieurs? Et comment
positionnernos écoles sur un marché international de
l 'enseignement supérieur en forte croissance ?Le
bachelodroit-il être la première étape d ' une formation
d 'excellence ? A nous de proposer aux étudiants ,
partout dans le monde , des cursus qu' ils
comp.rEennnAefnritque anglophone , par exemple , le
modèplerépa-grande école est incompréhensible . »
C' est dans cette optique que les Arts et métiers
ParisTechont lancé récemment , avec plusieurs IUT ,
un bachelor destiné à des profils techniques (
bacheliersSTI2D) . Quant aux écoles de commerce ,
leur offre de bachelors ne cesse de s' étoffer.
Les universités travaillent , elles aussi , sur les
filières courtes . Elles sont conscientes que les
entreprinseestrouvent pas assez de candidats
tituladires ' un DUT , la plupart d ' entre eux préférant
prolongerleurs études . « Même dans les licences

 

 

Nous écrire
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires
Nos références