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Dakar 2020, à la rencontre de l’immobilier en Afrique (La Provence, le 07/02/2020)

Première journée de la mission Dakar 2020 et premiers échanges avec une conférence à multiples intervenants et la signature d’une convention entre la CCIAMP et la CCIAD.

 

 

C’est un duo que l’on ne présente plus depuis quelques jours à Dakar. Fabrice Alimi et Antoine Viallet se lancent à tour de rôle les prémisses du projet. "C’est en 2016 que l’idée est née. Après des mois de préparation et un road show fin 2019 entre Marseille, Paris et Dakar, la mission se concrétise aujourd’hui." Avant de passer la parole, ils remercient l’équipe - dont certains distribuent encore les badges à l’entrée - et oeuvrent sans relâche, en parallèle de leurs propres entreprises.

 

"Qu’est-ce que les Marseillais font à Dakar?"

Organisée au Terrou Bi Hotel, cette première journée commence par une conférence. Différents intervenants prennent la parole en commençant par une entreprise symbole, Sablux. Ce promoteur sénégalais - qui fête sa dixième année - développe plusieurs branches dont celle de la construction, du service ou encore des matériaux. Son directeur général, Souleymane Diallo pose une question : "Qu’est-ce que les marseillais vont venir faire à Dakar ? C’est une question intéressante car pourquoi serait-ce bizarre ?" La réponse est tout aussi simple et naturelle pour le dirigeant :  "il se passe quelque chose de spécial au Sénégal, en particulier en immobilier. Il y a des Turcs, des Chinois, des Indiens, des Italiens mais peu de Français. Pourtant, nous sommes plus proches de la France, ne serait-ce que pour la langue. Ici, le marché est porteur et nous avons du mal à satisfaire toute la demande." 

 

Par contre, pour la dirigeante Cathy Suarez, dont la famille est installée au Sénégal depuis les années 20 : "Je n’ai pas vu ça d’un très bon oeil. Mais en découvrant réellement le projet, on se laisse convaincre." Les intervenants se suivent, Clémence Derycke (directrice Afrique de l’Ouest et Centrale d’Horwath HTL,), Marie BA ou encore Serigne Mboup, président de l’UNCCIAS, mais ne se ressemblent pas. "Le commerce est au début et à la fin de chaque opération, et en particulier l’immobilier. Je lance un appel à tous les investisseurs sénégalais et français à montrer leur capacité à travailler ensemble." 

 

Porte(s) d’entrée et de sortie africaine

"La France est le premier partenaire économique du Sénégal", commence Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP. "Marseille est la plus vieille ville de France et naturellement, elle est ouverte sur la Méditerranée. Ouverte aux échanges." Avec 30 000 logements par an, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Aix-Marseille Provence met en lumière ce qui en fait le dynamisme du marché immobilier sénégalais. "Certains logements peuvent couter jusqu’à 12 000 euros le m2. Et les premiers acheteurs seraient issus de la diaspora." La première diaspora sénégalaise étant en France "c’est un enjeu, un défi pour faire progresser ces chiffres."

 

En préambule de la signature d’une convention visant à renforcer les relations commerciales et entrepreneuriales entre Dakar et Marseille, Jean-Luc Chauvin affirme sa volonté avec : "la mise en place d’une stratégie pour faire d’Aix-Marseille un Hub entre l’Afrique et l’Europe. Marseille en sera la porte d’entrée et de sortie, pour les entrepreneurs français comme pour les entrepreneurs africains. De leur côté, les acteurs de l’immobilier ont une responsabilité pour imaginer les villes de demain." Sujet dans la lignée de la visite de la ville nouvelle de Diamniadio plus tard dans la journée.

 

Il salue la Métropole Aix-marseille Provence, représentée parmi la délégation, avant de passer la parole à son homologue dakarois, Abdoulaye Sow. Le président de la CCIAD remercie les personnes venues spécialement pour découvrir la région de la capitale sénégalaise. "La Chambre a et sera toujours engagée dans des initiatives comme la vôtre. Je souhaite que tous les participants puissent nouer des partenariats avec les entreprises de notre territoire." Ambitionnant de passer de 3,5 à 5 millions d’habitants, Dakar a tout à prendre de ce développement de partenariats gagnant-gagnant. Preuve en est, s’il en fallait une, que les échanges à double sens sont faits d’or.

 

By Ibtissam Benchikh

 

 

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