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Le Club immobilier Marseille Provence construit son avenir (By La Provence)

Le président Fabrice Alimi a évoqué hier les projets inscrits sur le calendrier 2019.

 

Le président du Club immobilier Marseille Provence a annoncé la création d'un think tank, club de réflexion réunissant les professionnels de son secteur. 

Quelle que soit sa casquette, Fabrice Alimi déploie toujours la même énergie à convaincre. Sans langue de bois. Et avec l'envie de rallier son auditoire à ses arguments. Vice-président de la Chambre de commerce et président du Club de l'immobilier Marseille Provence, il a choisi ce début d'année pour évoquer quelques projets qui vont voir le jour dans les semaines à venir en guise de présentation de voeux. Non sans avoir auparavant livré sa réflexion sur la ville dans laquelle il vit et travaille. "Marseille tourne le dos à sa façade maritime. Il faut qu'elle accepte de redevenir un bazar méditerranéen", dit-il, conscient que "ce n'est pas avec un coup de baguette magique qu'on réglera tous les problèmes".

 

 

Une instance nationale en vue

Assumant sa part de responsabilité dans les décisions qui touchent le "collectif", il a le regard fixé sur l'avenir. Et sur le calendrier 2019, ce sont les Assises de la transition écologique qui sont inscrites à la date du 5 février. Au Mucem, il sera question de "biodiversité" et de "bâtiment durable". Auparavant, le 1er février, c'est la signature de la Fédération nationale des clubs immobiliers qui aura fait parler d'elle. Une idée qui germe depuis 2016. "Il faut rester attractif et être acteur du territoire, lâche-t-il sur un ton enthousiaste. Jusqu'à présent, il n'y avait pas de représentation nationale de l'industrie immobilière. C'est un premier pas en ce sens."

 Onze villes, en France - dont Marseille - sont en voie de se regrouper en une instance nationale, ce qui donnera, selon lui, "légitimité à nos clubs de peser sur la décision réglementaire". Enfin l'idée d'un think tank, club de réflexion regroupant des professionnels, est sur les rails pour faire avancer le débat. "Pas besoin d'être un gilet jaune pour changer le monde", conclut Fabrice Alimi. Il préfère indiquer les directions à suivre aux carrefours plutôt que de bloquer les entrées de ville.
 
 
Photo R. Lomini
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