Accueil > Actualités > Quatre entrepreneurs lancent La Fondation de Marseille pour une ville plus solidaire (GOMET', le 18 février 2020)
Retour
Actualités

Quatre entrepreneurs lancent La Fondation de Marseille pour une ville plus solidaire (GOMET', le 18 février 2020)

Comme nous l’annoncions en avant-première dans les Digest Hebdo 107 et 118, quatre entrepreneurs marseillais lancent la Fondation de Marseille pour soutenir des initiatives en faveur du développement de la ville. Il s’agit de Christophe Baralotto, le co-fondateur de Provepharm et Mailinblack, de Fabrice Alimi, ancien président du club immobilier Marseille Provence et patron du groupe AA Novelis, de Cyril Zimmerman, président fondateur d’AdUX et créateur de l’école du code La Plateforme_ et de Fabrice Necas, directeur général d’Only Pro Group. Ils ont officiellement lancé leur structure à l’occasion d’une conférence de presse à la Plateforme mercredi 12 février.

 

Un appel à projets le 23 février

Christophe Baralotto a assez bien résumé le projet de la Fondation de Marseille : « Notre volonté est de recréer du lien à Marseille : entre le Nord et le Sud, les jeunes et les vieux, les diplômés et les décrocheurs… », raconte-t-il. « Je rêve que l’on arrête de parler des quartiers Nord et des quartiers Sud. Marseille est un tout », ajoute même Fabrice Necas. Pour faire disparaître ces fractures, la fondation propose de soutenir financièrement des initiatives nouvelles ou existantes « mais en plus de l’argent, on peut aussi apporter notre réseau et ouvrir des portes », insiste Cyril Zimmerman.

 

La fondation lance à partir du 23 février prochain un grand appel à projets pour sélectionner les meilleures idées. Elle se donne environ un mois et demi pour désigner les lauréats. « Ils seront une vingtaine environ et nous aurons certainement deux appels à projets par an », précise Fabrice Necas. Pour aider à mieux comprendre la démarche, Fabrice Alimi donne quelques exemples d’initiatives qu’il souhaiterait accompagner : Les cadets des marins-pompiers à Marseille, l’entreprise des possibles à Lyon ou encore le Lab Zéro. « On espère faire un peu comme la fondation Robin Hood à New York », avance-t-il.

 

Objectif : 5 millions d’euros de fonds en cinq ans

Pour y parvenir, chaque fondateur apporte déjà 50 000 euros de son argent personnel pour assurer le fonctionnement de la fondation. Et ils comptent convaincre bien d’autres bienfaiteurs de les rejoindre dans l’aventure. « Aujourd’hui, ils sont quatre mais demain, ce sera 15 ou 20 personnes qui porteront la fondation. Elle est ouverte à tous », explique Cécile Malo, déléguée générale Méditerranée de la Fondation de France qui soutient pleinement sa petite sœur marseillaise. « On espère surtout mobiliser dans les PME locales car les grands groupes ont déjà leurs structures dédiées », précise Christophe Barlotto. Et les ambitions sont grandes avec un objectif de 5 millions d’euros récoltés en cinq ans.

 

Par Richard Michel

Crédit photo Richard Michel

 
Nous écrire
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires
Nos références